Présentation du PLU de notre quartier

Présentation du PLU de notre quartier

Bonjour

Le jeudi 31 mai dernier, nous avons pu assister à la présentation publique du PLU de notre quartier. Au sein du musée des Baux-arts, après un accueil nous permettant de parcourir quelques planches techniques, la conférence s’est déroulée dans l’auditorium.

Nos intervenants étaient Sébastien Sémerile (1er adjoint : urbanisme et au développement durable), Catherine Debroise (conseillère municipale de notre quartier) et Alexis Marigny (Rennes 2030).

Voici les éléments présentés : PDF de présentation

Sébastien Sémerile, après avoir donné les réponses d’un quiz proposé lors de l’accueil, nous a vanté les mérites de notre ville de Rennes (Patrimoine, Rennes ville attractive, Rennes écologique….), au travers d’un discours que vous avez peut-être déjà entendu lors de la présentation de la ZAC du 25 avril dernier (beaucoup d’éléments revenaient, mots pour mots) – Lien vers l’article

S’en est suivi une présentation par Alexis Marigny où a été essentiellement présenté les projets actuels.

Evidemment, peu d’information sur notre ZAC figure dans le document, toute une réunion le 19 juin lui étant dédiée.

J’en profite donc pour rappeler l’importance de cette réunion ainsi que pour mettre à jour son lieu : Elle se déroulera à la Maison de quartier Francisco Ferrer, à 19 heures.

Pour finir, une classique séance de questions/réponses a clôturé l’évènement. Une séance évidemment assez évasive au cours de laquelle, Sébastien Sémerile a largement esquivé les questions, insisté sur le respect mutuel, un dialogue constructif où il faut s’écouter etc… De nombreuses questions, des inquiétudes sur notre environnement n’ont obtenues aucune réponse.

Concernant notre problématique proche, cette ZAC du Haut Sancé, nous avons questionné Mr Sémerile sur le sujet afin de lui rappeler notre présence continuelle.

  • Lors de la phase d’accueil, sur une planche affichée dans le hall, il était écrit une formule du genre : « Le saviez-vous ? Autant de Rennais pour des immeubles à forte hauteur que contre ». Nous avons donc posé les questions suivantes (Sans réponses évidemment…)
    • Peut-on avoir les détails de cette étude ?
    • Peut-on faire un sondage public avec une granularité par quartier sur les questions suivantes : Souhaitez-vous des immeubles à forte hauteur ? Quelle hauteur max accepteriez-vous (en nombre d’étages) ?
  • Mr Sémerile ayant beaucoup parlé de patrimoine, de sa protection et du codage une, deux ou trois étoiles, nous avons posé les questions suivantes (toujours sans réponses) :
    • Quelles sont les règles pour définir un lot patrimoine 1, 2 ou 3 étoiles ?
    • Quelles sont les règles applicables sur les lots limitrophes pour protéger ces lots 1,2,3 étoiles ?
  • En septembre 2015, en conclusion du document « Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation d’une étude d’impact » nous apprenons, signé par Madame Appéré, qu’il n’est pas nécessaire de réaliser une telle étude…
    • Au vu d’un nombre conséquent d’éléments contradictoires, nous affirmons oralement à Mr Sémerile qu’une étude d’impact est quasiment obligatoire sur un projet d’une telle envergure pour traiter tous les points que peuvent être : la circulation dans une zone aussi enclavée, la gestion de l’école déjà saturée, les places de parking que l’on sait toujours insuffisantes, la sécurité du quartier, la pollution etc… Toujours pas de réponse de Mr Sémerile.
  • Enfin, une dernière question interrogeait sur le brassage de la population, non pas dans la ZAC d’un point de vue global, mais au niveau même des bâtiments.  Nous souhaitions interpeler les gestionnaires de ce projet sur une des tours du projet, une tour de 11 étages en pur locatif social.
    • Il n’est plus nécessaire de citer des exemples sur de telles tours, qui au début semblent identiques aux autres, et qui au fur et à mesure des années sont délaissées et, pour certaines, sont vouées à la destruction ou à l’abandon. Un grand nombre d’urbanistes avancent que ce type de répartition, à la mode dans les années 70-80, est une erreur à ne plus reproduire. La seule réponse de Mr Sémerile, réponse insultante, et de citer un contre exemple, le projet Panorama avec cette tour, Le Ruilhenn, dédiée au logement social, avec 37 appartements. Hors ce projet n’est même pas livré !

Une dernière information intéressante à noter est celle-ci : l’adjoint à l’urbanisme a insisté sur le besoin de densification urbaine. Oralement il a été annoncé que la densification concernerait les zones à moins de 500 mètres du métro. L’exemple de la ZAC Haut Sancé est emblématique. Projeter un ensemble immobilier de plus 500 logements enclavé entre la rue de Châteaugiron, la rue d’Auguste Pavie et la ZI Sud Est, zone complètement saturée depuis septembre 2017, est utopique. De plus, la station de métro la Poterie n’est pas à 500 mètres… Mais à plus de 1.2 km ! Lancer des projets immobiliers à forte densité sans étude d’impact est clairement une erreur.

En conclusion : 

  • Un discours récurant
  • Pas d’informations sur notre ZAC
  • Pas de réponses à nos questions
  • Toujours autant d’interrogations

Je rappelle les prochaines étapes :

  • Reunion publique du 19 juin – 19 heures
    • Maison de quartier Francisco Ferrer
    • Il faut venir en nombre.
  • Enquête publique – PLU

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